mardi 25 août 2009

Au fil des lectures et de projets d'écriture, la redécouverte de Hawkwind, un groupe formé en 1969 - année sublime - et auteur du pré-psychédélique Orgone Accumulator, une reprise plus ou moins déguisée d'un morceau de Canned Heat, dont je n'ai pas retrouvé la trace, auteur également d'un autre titre culte, curieusement proche, Silver Machine, ou encore du post-psychédélique (ben oui le temps passe) Love In Space, au son duquel j'aimerais vraiment le faire.

Depuis sa création, Hawkwind n'a jamais cessé de tourner et de produire de nouveaux morceaux, même si la formation a régulièrement évolué, accueillant de nouveaux musiciens au fur et à mesure que certains partaient vers d'autres projets. Lemmy Kilmister, le fondateur de Motorhead, ou l'écrivain Michael Moorcock ont ainsi, chacun à leur manière, contribué à l'étonnante créativité du groupe.

Hawkwind, Windsor Free Festival, 1973

Et puisque l'on en parle, après le calme plat des vacances, j'ai retrouvé ma grande prêtresse de l'orgone à Paris, celle qui m'a fait comprendre ce que c'est qu'être à hauteur de mots.

Image: © gaspard_des_nuits@yahoo.fr

6 commentaires:

  1. Plongée nostalgique dans l'époque du peace & love, du flower power et du LSD ???

    Eve

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  2. Pfff, en 1973, j'étais pas née !
    Love in space, ici, et ailleurs...
    Bise de papillon

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  3. Je connais pas tout ça...Moi la musique qui me met en transe c'est la techno la vraie...

    Alors pour toi les mots c'est toujours le sommet ;)

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  4. @ Eve
    Nostalgique ? Je n'ai pas connu cette époque, alors je l'idéalise peut-être. Mais la vie en communauté hippie ça devait être fun ! :o)

    @VéroPapillon
    Les petits lapins te montent à la tête toi !!!! Tu veux que je fasse des révélations sur ton compte ?
    Bise de l'espace

    @ Volcane
    Non, pas le sommet. Au contraire, trop souvent une illusion. Faire attention justement à ne pas se payer de mots, et être digne de ceux que l'on énonce. Ou alors comme Rimbaud, renoncer à ce qui n'est plus que mensonge et partir au contact du réel et trafiquer des armes.

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  5. Comme une décharge électrique, votre Orgone me surprend et me rappelle le temps lointain où j'écoutais du hard-rock pour faire comme les copains, parce qu'en vrai, je n'aimais pas. AC-DC et j'en passe. Alors, ce matin je souris car votre Orgone me rappelle combien j'étais prête à faire de compromis pour être comme les autres ! Difficile, jeune, d'avoir le courage de se singulariser. Et puis, la musique adoucissant les moeurs, j'imagine très bien l'amour à faire et les baisers à donner sur les accords de guitare vibrants de Love in Space...

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  6. @ gicerilla
    J'aime beaucoup votre commentaire qui fait remonter plein de souvenirs. J'avais à peine 9 ans quand j'ai demandé à mes parents de m'acheter trois albums d'AC/DC... je n'avais aucune idée de ce que c'était et j'ai été vraiment surpris en les écoutant la première fois. Mais, assez vite, j'ai aimé. Pas autant que Kim Wilde, tout de même, qui est toute de suite devenue ma préférée. Tout ceci est loin, très loin de Love in Space et je n'ai aucun mal à vous imaginer entrelacée dans les accords de Love in Space. :)

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