Vous grandissez en Bavière à la fin du 19e siècle, dans une famille où rien n'est simple, et surtout pas la religion. Après de laborieuses études, vous devenez médecin et assistant à l'asile d'aliénés de Haute-Bavière. Comme vous préférez la poésie à la médecine et, apparemment, les putes aux cinglés, vous plaquez tout. Vous pouvez vous le permettre, vous êtes riche. Vous publiez des poèmes, des nouvelles et vous voyagez. En 1895, vous faites paraître une pièce de théâtre, furieusement anti-catholique, Le concile d'amour, tragédie céleste, dans laquelle Dieu, rendu furieux par le comportement dépravé de la cour du Pape Alexandre Borgia, charge le Diable de punir l'humanité par où elle a pêché en lui envoyant la syphilis. Vous écopez d'une année de prison, et devez payer les frais du procès et de votre logement en taule. Vous purgez votre peine et vous vous installez en Suisse, puis à Paris, et vous continuez à faire votre mauvaise tête d'ennemi personnel du Kaiser. Finalement on vous découvre atteint de paranoïa aiguë, et vous finissez vos jours à l'asile de Bayreuth.
Et bien, je dois reconnaître que je n'avais jamais entendu parler de votre existence malheureuse avant la semaine dernière, lors d'une dérive à Marseille avec ma blogueuse chérie. Heureux d'avoir fait votre connaissance M. Panizza, et celle de ces deux belles plantes blondes, de leur Fiat 500 couleur taupe, de leur resto favori, d'avoir revu Fabienne, et d'avoir constaté que Waid porte vraiment les pantalons qu'il achète.
Il a aussi écrit "Le journal d'un chien", qui fait parler un chien très étonné de notre conduite d'humains ! Une écriture très contemporaine, ce Mr Panizza, mais j'avoue que je ne connaissais pas les détails de sa vie.
RépondreSupprimerBises douces
Panizza ? Ça ne sonne pourtant pas furieusement bavarois, comme patronyme.
RépondreSupprimerN'empêche, il est bon de commencer la journée par une découverte.
un séjour aux milles couleurs du sud ! plein de vitalité et qui donne envie d'aller au bord de la belle bleue :)
RépondreSupprimerquel est le lien entre Panizza et marseille?
Le plus étonnant est en effet cette révélation sur les pantalons de Waid. Ne serait-ce pas lui qui aurait des problèmes de cohérence mentale ?
RépondreSupprimerVous nous donnez des envies de Marseille et de bains nonchalants dans les Goudes... et des devoirs de vacances avec des lectures supplémentaires à faire...
@ Badine
RépondreSupprimerOui, j'ai été surpris de découvrir ce style, j'ai d'abord cru à un écrivain contemporain, même s'il y avait quelques détails curieux. Merci pour le "Journal d'un chien"... Je vais découvrir ça avec plaisir.
@ Le Gabian
Son papa était d'origine italienne et sa maman issue d'une famille de huguenots français. Son prénom c'était Oskar, avec un k bien germanique. Oui, mais on peut aussi commencer la journée par un patin, c'est bon aussi.
@ dita
ah oui, le lien, c'était le spectacle d'ouverture du festival Les Musiques
@ 502
Vous savez c'est un dandy. Alors dans son univers tout cela est mentalement très cohérent. Moi je suis même admiratif, je ne saurais marier ces couleurs avec un tel goût.
C'était un plaisir partagé :)
RépondreSupprimer@ Belle Plante Blonde
RépondreSupprimer:)
Mais si tu peux marier ces couleurs avec goût ! Et puis, sinon, on peut t'aider...;o)
RépondreSupprimerla fille du radisson chambre 326 a raison
RépondreSupprimerje t'amene en shopping gaspard , ça me fera drole en plus pour une fois aprés un shopping je ne coucherai pas avec mon accompagnatrice à mon que la fille du radisson nous accompagne ;)
@ La fille du radisson chambre 326
RépondreSupprimerOn se donne rendez-vous dans une cabine d'essayage ?
@ waid
ça va faire du monde dans la cabine... et puis ne dis jamais "je ne coucherai pas" ça pourrait te porter malheur ;)
Hi hi... j'adore quand les hommes sont futiles et font du shopping.
RépondreSupprimerJ'ai dernièrement fait du shopping avec une dame qui lorsqu'il y a trop de monde à attendre pour un cabine, trouve une solution radicale... mais chuuuuut restons discrets !
J'ai une adresse de cabines spacieuses si ça vous intéresse ; bon, c'est assez loin : Saks, 5è avenue. A trois, c'est bien. Quatre, c'est ... du vice.
B
Je suis de la partie !
RépondreSupprimerQue ne ferait-on pas pour un orgasme shopingnatoire en regardant deux beaux hommes faire des essayages...
Vous m'excitez Messieurs...
@ petite française
RépondreSupprimerje n'avais pas été convaincu par le Saks de San Francisco... mais c'est une ville de plagistes hippies, alors je veux bien découvrir celui de New York... et au diable vices et avarice
@ La fille du radisson chambre 326
bien, il n'y a plus qu'à convenir de la date et du lieu alors