jeudi 16 septembre 2010

ensyllaber les phonèmes
couper court le cours des mots
après le long chemin de mer
dénouer les liens moribonds
comme dans un rade terminus


© gaspard_des_nuits@yahoo.fr




7 commentaires:

  1. tradition oblige je me lance... sourire
    c'est en normandie que tu as pris cette photo?
    Je croyais que la Normandie ne t'inspirait pas...Si c'est elle , elle accompagne merveilleusement tes mots ...peut-être calligraphié sur sa peau

    RépondreSupprimer
  2. si tu savais comme elle me semble loin cette bretagne et comme elle me semble nécessaire en ce moment...
    je sens d'ici ces embruns

    RépondreSupprimer
  3. Parfois, ce que l'on écrit est si obscur et impénétrable pour le lecteur que je me prends à croire que, telle la pythie, le blogueur vaticine dans les fumées hallucinatoires. C'est très joli mais je n'ai rien compris. Vous m'expliquerez, dites ?

    RépondreSupprimer
  4. La fille de la Cité Internationale18 septembre 2010 à 23:39

    Et repartir en mer, plus loin, plus haut...

    RépondreSupprimer
  5. "La fille de la Cité Internationale"... Voilà un nom qu'il est classe, comme dirait l'autre...

    RépondreSupprimer
  6. @ dita
    je te comprends, la mer me manque

    @ gicerilla
    Si c'est très joli c'est déjà pas mal, non ? Disons que c'est comme pour la photo. Il y a des photos d'actualité, qui témoignent d'événements concrets, et il y a des photos d'art, qui font ce qu'elles veulent et parfois ça ne renvoie à rien de réel. Je crois que pour les mots c'est pareil. Ils peuvent eux aussi sortir de leur fonction ordinaire, pour produire autre-chose que du signifiant... Là je sais que mon cas risque de s'aggraver. :)

    @ La fille de la Cité Internationale
    plus fort !

    @ 502
    C'est clair !

    RépondreSupprimer