Elle a accepté de marcher à travers les quartiers huppés et désertés, pour arriver jusqu'à sur cette île parisienne où nous avons attendu la nuit et le moment où cet arbre et la terre humide ont accueilli nos corps. Je me souviens de tout. Je vous dirai juste sa bouche qui glisse le long de mon sexe, pendant que je contemple la bordure des pins sur l'autre rive. Et ses cuisses écartées et ses cris de plaisir étouffés pendant les feux d'artifices au loin. Et cette américaine qui sentait le sexe et la coke, enfermée dans l'avant-cour d'un immeuble de la Muette.
À quoi pensent-ils ?

Photo: © Camilla Åkrans
joli témoignage, pour un non moins joli moment...
RépondreSupprimerassurément.
Un ange qui passe...
Bravo !
chuuuuut ! ce petit coin de solitudes est un secret (pas très bien gardé certes)... elle est pas mimi la petite miss liberty ?
RépondreSupprimerB
Ils pensent trop les gens justement et ne laissent plus vivre leurS sensationS...
RépondreSupprimervous voyez ,je suis heureuse de me dire qu'il me reste plein de lieux de découvrir...juste savoir ça , me fait plaisir !
Vous aimez l'herbe fraîche; sans doute un penchant écologiste.
RépondreSupprimerJ'aime les cour(s) des vieux hôtels particuliers; sans doute un penchant urbain. Et guère correct de nos jours....
@ Un ange qui passe...
RépondreSupprimerMerci inconnu(e) (??), oui c'était un joli moment.
@ petite française
non, non, ce n'était pas là... mais c'est une bonne idée !
@ dita
L'Oregon ce n'est pas mal non plus...
@ Maraudeuse
La cour d'un hôtel particulier couvert de lierre pourrait peut-être nous concilier :o)