anzi crescermi ognor questo e quel sento,
e di questo e di quello io non mi pento,
come Amor sa, che mi sta sempre al fianco,
onde avien che la speme ognor vien manco,
da me sparendo come nebbia al vento,
la speme che ’l mio cor può far contento,
senza cui non si vive, e non vissi anco?
Nel mezzo del mio cor spesso mi dice
un’incognita téma: - O miserella,
non fia ’l tuo stato gran tempo felice;
ché fra non molto poria sparir quella
luce degli occhi tuoi vera beatrice,
ed ogni gioia tua sparir con ella."
-- Gaspara Stampa
© gaspard_des_nuits@yahoo.frJe t'ai entendue.
eh enfin une bonne nouvelle!!! TU N'ES PAS SOURD ;o)
RépondreSupprimer(sinon... moi c'est l'allemand que je comprend)
@ dita
RépondreSupprimeret l'autre bonne nouvelle c'est que je ne suis pas non plus aveugle :o) bon, pour l'Allemand il va falloir attendre un peu...
Je parie que c'est du vénitien ! ;-)
RépondreSupprimerBon moi suis restée bloquée sur le mot "Amor" !
Va falloir traduire, doucement à l'oreille...
@ la fille des piqures qui font mal
RépondreSupprimerj'ai essayé de traduire avec reverso...euh.. ça parle d'amour , c'est tout ce que j'ai compris ! :)
( je te promet de te faire découvrir des piqûres qui font pas mal ;o))
@ La fille des piqûres qui font mal
RépondreSupprimerIl fallait être forte pour reconnaître le Vénitien ! En même, temps, Gaspara ce n'était pas une Napolitaine :)
@ la fille et dita
RépondreSupprimerBon, voici la traduction.. mais c'est toujours pareil avec la poésie... les sonorités ne sont plus du tout les mêmes et c'est beaucoup moins joli...
« Aimer, brûler !... Non, je n’en suis point lasse, et même
je sens ces feux en moi sans cesse plus puissants ;
et qu’il en soit ainsi me laisse sans regret :
Amour le sait, qui ne me quitte un seul instant…
Mais d'où vient que l'espoir jour après jour faiblit ?
Je le vois s'effacer tel une brume au vent,
cet espoir, qui suffit à contenter mon coeur;
car sans lui, point de vie; et lui seul m'a fait vivre !
Au plus profond de moi-même souvent j'entends
je ne sais quelle voix qui m'inquiète : "O pauvrette,
ce bonheur où tu es ne va guère durer;
dans peu de temps pourrait s'éteindre la lumière
par qui vraiment tes yeux sont ravis en extase,
et avec elle s'éteindraient toutes tes joies.»
@gaspard
RépondreSupprimerc'est vrai qu'avec l'accent vénitien, ça doit être vraiment encore plus beau.merci en tout cas pour la traduction ...
je vais me le recopier dans un coin celui là.je pourrais peut-être épater un homme (ohhh je taquine...).
:)
(ils sont vraiment nuls reverso mais bon ,ça c'est pas nouveau :o))
ohhhh j'ai mis @ gaspard..n'importe quoi!
RépondreSupprimerdésolé
J'avais tenté une traduction ... et le sens de ces mots m'étaient bien apparu malgré de nombreuses coquilles du traducteur (on n'a pas toujours un bel italien sous la main !).
RépondreSupprimerBelle prose et aimer brûler reste un bel absolu.
La peste soit de la nécessité de traduire.
RépondreSupprimerEt yo ho ho and a bottle of rum ! Again !
C'est tout ce que ça m'inspire...
@ Jill
RépondreSupprimerJe suis convaincu que les beaux Italiens ne demandent qu'à vous servir. Il faut leur demander.
@ Le Gabian
Je te parlerai en v.o. alors. Après deux bouteilles de rhum ce sera facile.