jeudi 23 février 2012

La vague conscience d'un problème avec le temps. Qui passe trop vite, évidemment.

Je le laisse courir. Autant ne pas se voiler la face, c'est juste une politique de l'autruche. Se lancer à corps perdu dans l'accessoire permet d'éviter de réfléchir, et finalement d'agir. Mais, lorsqu'une décision demande une mise en oeuvre énergique, la procrastination ça finit mal. Forcément.

Et ce n'est pas vrai qu'on oublie avec le temps. On oublie que l'anodin. Le temps aide juste à vivre avec ses souvenirs. Et puis on apprend et puis on change. On apprend à réfléchir, on apprend l'importance de la cohérence, que le choix est renoncement. Inch'Allah.





« L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.  »

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, Un livre pour tous et pour personne (Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen)

6 commentaires:

  1. c'est en acceptant aussi ce pire là comme étant nôtre...
    je t'embrasse gaspard

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  2. @ diat : ça me fait du bien en ce moment Nietzsche, c'est le genre de coups de pieds au cul qu'il me faut... ;-)

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  3. Nietzsche t'es noir là ...

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  4. C'est parce que... vous êtes à votre Grand Midi.
    Et que, peut-être, l'heure la plus silencieuse vous égare, vous bouleverse.
    "...le choix est renoncement" - il le détaille très bien, ce choix, face à la maîtrise.

    (bon... je dois prouver plus bas que je ne suis pas un robot!)

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  5. Renoncer pour avancer. Nous ne sommes que renoncements mais parfois il faut savoir être maîtres de nos choix. Se lancer aussi malgré l'incertitude. That's all folk...

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  6. @ tous: Nietzche a fait la preuve de son efficacité !

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