- Toi et ta vertu,
Robespierre ! Tu n’as jamais pris d’argent, tu n’as jamais fait de dettes, tu
n’as jamais couché avec une femme, tu as toujours été correctement vêtu, et
tu ne t’es jamais saoulé. Robespierre, tu es scandaleusement honnête.
- Danton, à certaines
époques, le vice, c’est de la haute trahison.
Georg Büchner, La mort de Danton
Il a une sale réputation Rosbespierre. Un mal aimé. Et l’ambiance réactionnaire
actuelle n’arrange pas son cas. Quand,
aujourd’hui, le plus timide des keynésiens passe quasiment pour un égorgeur
bolchévique, l’incorruptible révolutionnaire fait forcément figure d’extrémiste
halluciné et sanguinaire.
Mais je ne suis pas certain que ce soit réellement le nombre
des victimes de la Terreur qui le rende tellement impopulaire. Après tout, face aux ennemis de la
Révolution, Robespierre et Saint-Just, comme Danton ou Camille Desmoulins s’accordaient
sur la nécessité d’une réponse énergique et sans concession. Ils ont divergé sur le moment de lever le
pied.
Comparé à Mirabeau - « Mirabeau du Ruisseau »
comme on l’appelait - qui prit langue avec le monarque pour de l’argent, puis
trahit dans l’espoir d’une place ou d’un titre - Maximilien Marie Isidore de
Robespierre a l’avantage de n’avoir rien d’une fripouille.
Mais enfin, dans un pays comme la France, le moralisme de
Robespierre est suspect, exaspérant, alors que l’amour de Camille et Lucile ou
les vices de Danton sont humains.
Quand je l’ai accusée de « robespierrisme » la
Grande Prêtresse de l’Orgone m’a rétorqué, avec son aplomb habituel, « et oui, moi je ne suis pas de la gauche
molle, quand je prône la révolution je la fais ».
Enfin, pas d’inquiétude, elle en connait suffisamment sur le vice.
Enfin, pas d’inquiétude, elle en connait suffisamment sur le vice.
Est-ce à dire qu'elle a décidé de renverser les règles de votre gouvernement. Ne gouverneriez-vous plus sur elle ? Se serait-elle émancipée de votre joug ? Ou bien se serait-elle refait à votre détriment une moralité pour mieux vous juger maintenant ? Précisez mon cher, précisez !
RépondreSupprimerque serait le vice sans la morale ? une distraction sans doute
RépondreSupprimeret quand l'heure est grave, le moment n'est pas à la distraction
laquelle distraction mérite bien une fessée...
@gicerilla
RépondreSupprimerla révolution se poursuit à deux, dans le tumulte !
@Brigit
je vous devine éloignée de toute tentation de retour à l'ordre... moral
et que sort il de la révolution?
RépondreSupprimer@Dita qui vivra verra !
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