Loin de tout, très précisément au milieu de nulle part, il y a l'île de Tristan da Cunha, l'île Gough, également nommée Diego Alvarez, l'île Inaccessible et les îles Nightingale. C'est une escale particulière, isolée dans l'Atlantique sud, à l'écart des grandes routes maritimes. Depuis le 18e siècles des hommes s'obstinent à vivre sur la côte nord de Tristan da Cunha, à cultiver des pommes de terre et pêcher des homards. Quelques-uns ont cherché à en faire leur propriété privée, leur royaume miniature. Il y a des hommes comme cela.
The Settlement (La Colonie) selon les habitants,
Edinburgh of the Seven Seas, selon les cartes, les timbres postaux et l'administration, est le seul lieu de peuplement de tout l'archipel. Il y a quelques
guest-houses, qui accueillent les scientifiques en mission et les rares touristes qui parviennent à trouver un bateau pour les débarquer et pour repartir. Il y a un pub pour occuper les soirées. Et une salle des fêtes. La bière est importée, elle arrive par le cargo de Sainte-Héléne, tous les mois ou presque, si la mer le permet.
C'est un archipel fait à la mesure des albatros plutôt qu'à celle des hommes. Pour moi, c'est une étape obligée.
Retour des habitants (1963) après une année d'évacuation forcée à la suite de l'éruption du volcan. Photographe: Carl Mydans pour Life.
Je me souviens que tu te plaignais que les anglais l'aient redécouverte après les Portugais...
RépondreSupprimer@ "celle qui peut poster depuis chez elle"
RépondreSupprimerles Anglais sont arrivés après tout le monde et ont rafflé la mise ... mais c'est comme en rugby, c'est le résultat qui compte !
Si c'est une étape "obligée" pour toi c'est peut-être parce que tu es un peu un alabtros... As-tu des ailes de géants qui t'empêchent de marcher ?
RépondreSupprimerBises de papillon
Je n'avais jamais entendu parlé de cet archipel. C'est malin, maintenant je rêve d'y aller ! ;) Et pourtant, ton billet lui donne un goût de brumes, d'isolement et de vent... Rien à voir avec les cartes postales de palmiers et de sable blanc.
RépondreSupprimerUne étape dis-tu...C'est ainsi pour ma part que j'aborde les îles, des étapes...Mais eux qui vivent là-bas c'est quoi, j'arrive pas à penser que c'est leur "royaume"...Les îles seront toujours et partout ce no man's land inquiétant et rassurant à la fois.
RépondreSupprimer@ VéroPapillon
RépondreSupprimersurtout je suis le prince des nuées qui hante la tempête
bises à toi
@PrincesseOnLine
isolement, brumes et vent c'est tout à fait ça... pour les palmiers il vaut mieux d'abord faire escale à Bahia :o)
@ Volcane
RépondreSupprimerC'est vrai que ça peut aussi ressembler à un cul de sac. Pourtant ceux qui vivent là-bas n'en partiraient apparemment pour rien au monde. Après un séjour forcé d'une année au Royaume-Uni, à la suite d'une éruption volcanique sur leur caillou dans l'eau, ils se sont battus pour être rapatriés, ce que n'avait pas prévu les autorités britanniques. Pourtant la vie là-bas ne tient pas à grand chose.
amusant je posséde une oeuvre d'art il s'agit des coordonnées GPS des deux îles au monde qui portent le nom d'île inaccessible , tout les matin je croise donc devant elles en pensées
RépondreSupprimerhttp://images.google.com/imgres?imgurl=http://4.bp.blogspot.com/_jjac_LJ_W6k/SXBTwbOwE7I/AAAAAAAAAHQ/_MmBFEwP_kk/s400/coordonn%C3%A9es%2Bde%2Bl%27inaccessible:%2Bcharles%2BLopez.jpg&imgrefurl=http://charleslopez.blogspot.com/&usg=__nov2tYpLZUhsWeY3dxzTT3sdSiQ=&h=138&w=400&sz=7&hl=fr&start=2&um=1&tbnid=MdBTsfkgAwCZQM:&tbnh=43&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dcharles%2Blopez%2Bile%2Binaccessible%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7GGLG%26sa%3DN%26um%3D1
@waid
RépondreSupprimerune croisière rafraîchissante vu les latitudes !
Donc, contrairement à eux, pas d'option de nidification.
RépondreSupprimerBelle histoire que celle de cet autre coin de fin de monde!
@ Anna Hyss
RépondreSupprimereffectivement, plutôt le choix d'un long vagabondage marin
J'aime lire ces vagabondages marins.
RépondreSupprimerVoilà... un mot avant la fermeture.
@ Anna Hyss
RépondreSupprimerFermeture nocturne temporaire j'espère.
Oui, nocturne.
RépondreSupprimer@ Anna Hyss
RépondreSupprimerLa fermeture de votre blog m'aurait attristé
- ... Je vous ferai pleurer (...)
RépondreSupprimerPleurer de grâce, non de peine... -
Ses mots viennent comme ça...
Mais non... ce ne sont là que ramassis de mon imaginaire parti en vadrouille, mots des autres qui l'accompagnent etc etc. Donc, pas de quoi vous attrister.
J'avoue que, à un moment donnée, j'y ai pensé. Et il est possible que cette pensée revienne, parfois, dans mon esprit.
(Touchée...)
Seulement votre imaginaire ? Non, il y a du vécu, c'est flagrant.
RépondreSupprimerVous me faites sourire...
RépondreSupprimer*
RépondreSupprimerpfff... la faute: moment donnée!
@ Anna Hyss
RépondreSupprimerCe n'est déjà pas si mal. Mais vous esquivez, et ce n'est pas la première fois.
Inattention commune, notre lot à tous.
Cela voulait dire oui.
RépondreSupprimer@ Anna Hyss
RépondreSupprimerAnna, il faut être plus explicite avec moi. Je ne suis qu'un homme. :-)
même si j'aime bien votre côté impressionniste
RépondreSupprimerAh, maintenant que je le sais (que vous n'êtes qu'un homme)... promis, je serai plus explicite.
RépondreSupprimerEt je garderai quand même mes aquarelles.
:)