"Et combien le nom de Zinj el-Barr, le pays des Noirs, pouvait sonner comme celui du paradis dans les oreilles des chameliers fourbus, atteignant le port de Sour après des semaines de vent dans les dunes de l'Hadramaout. Lorsque accroupis sur leurs talons, tisonnant les braises et sirotant leurs minuscules bols de café, ils écoutaient le soir les esclaves leur dire la fraîcheur de l'herbe verte et la peau des femmes noires, l'eau des sources jamais taries, et les arbres fruitiers qu'aucun falaj ne devait irriguer." - Patrick Deville, Equatoria, Seuil, 2009
Finalement, cette fascination des marchands caravaniers et marins arabes pour Zanzibar, c'est un peu celle que j'éprouve pour la grande prêtresse de l'orgone.
Et ça roucoule... :) C'est si charmant.
RépondreSupprimerBises à vous.
@ P_o_L
RépondreSupprimeroh toi ça va... :)
Arrête de nous donner envie de voyager ! Ça va mal se finir cette histoire ! ;o))
RépondreSupprimerBises de papillon
@ VéroPapillon
RépondreSupprimerSi ça pouvait nous faire échouer sur une plage de Zanzibar, je ne vois pas en quoi ce serait mal ! :o))