mercredi 25 août 2010

Aujourd'hui je vais parler politique. C'est comme ça, faut que je passe ma frustration.

La soirée avait pourtant commencé par un délicieux abus de vin de messe, en compagnie de ma grenouille de bénitier préférée . Et puis, il a fallu que je me rende au bar d'un grand hôtel parisien pour une réunion de travail avec un client. Oui, j'ai des réunions de travail après l'apéro ! Et d'ailleurs j'aime l'ambiance de ces viriles rencontres vespérales, où plusieurs nationalités se réunissent et où la-jeune-assistante-de-l'élégant-homme-d'affaires-italien arbore un décolleté vertigineux ainsi qu'un magnifique tatouage à la pointe de ses longues jambes. Un peu comme celui-ci (le taouage). Mais bon, on ne couche pas avec les clients et encore moins avec la maîtresse des clients ! Bref, je suis rentré un peu éméché et en passant devant le Bristol en Vélib' j'ai failli renverser Claude Guéant. Je l'ai malheureusement identifié trop tard le lascar et j'ai manqué mon quart d'heure de gloire médiatique... ainsi qu'un pur moment de revanche de classe.

C'est à cause de tout ça qu'en lisant l'un des titres à la une du Monde, mes plus bas instincts bolchéviques ont refait surface ! C'est un titre anodin et bien dans le style notaire de province du quotidien : "L'Allemagne va mieux mais Mme Merkel n'en bénéficie pas." C'est tragique comme du Wagner !

Inutile de lire le papier, il n'y a pas vraiment de réponse. Je vous épargne l'analyse détaillée de la politique économique allemande. C'est l'absurdité du titre qui me met en boule (et aussi de ne pas avoir vu la grande prêtresse de l'orgone depuis presqu'un mois) et l'incapacité (ou le refus) de l'auteur à élucider le paradoxe . De quelle Allemagne parle-t-on ? L'Allemagne ce n'est pas une personne, ce n'est pas un malade en convalescence. En Allemagne, comme en France, il y a des riches et des pauvres, des actionnaires d'entreprises, des ouvriers, des fonctionnaires, des étudiants et des travailleurs immigrés, avec ou sans papiers, des retraités, des femmes au foyer, des paysans, des cadres et des libertines et des onanistes pudibonds. Peut-être que certains vont mieux, mais d'autres ne verront jamais les bénéfices de la croissance.

Et bien je suis persuadé que c'est à cause d'articles comme cela que j'ai de nouveau envie de sodomiser une bourgeoise ! Une vraie, dotée de toute la Weltanschauung qui va avec !

Les damnés de Nanterre, Chantal Montellier , Denoël, 2005





4 commentaires:

  1. finalement tu peux remercier le Monde ,non? la finalité est quand même sympa!

    (oui je sais commentaire un peu raccourci!!)
    ;o)

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  2. oui oui et encore oui!!! (et dommage que tu n'aies pas chopé Gueant, en effet, c'eut été non seulement beau mais de salubrité publique!)

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  3. j'ai failli me marier avec une BCBG catho integriste juste parce qu'imaginer tomber sa jupe bleue marine pour faire aparaitre son superbe cul et la sodomiser direct m'excitait au plus haut point

    aux dernieres nouvelles elle a épousé un deux fois deux et à 5 enfants ... ouf je l'ai echappé belle

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  4. @ dita
    encore faut-il avoir la bourgeoise adéquate sous... la main !

    @ enfant gaté
    je me demande si je ne pourrais pas essayer de sodomiser Guéant...

    @ waid
    ça te dirait de venir chasser la bourgeoise catho avec moi à Versailles ou dans le 16e ?

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