À bas le sommaire, vive l'éphémère - Bazhad evit bazhad

Louis François Armand de Vignerot du Plessis, Duc de Richelieu, arrière petit-neveu du Cardinal, n'est pas resté dans l'histoire pour ses qualités de politicien ou de diplomate. En dépit de quelques titres de gloire militaire, on se souvient surtout de lui - quand on s'en souvient - pour ses libertinages.

Les meilleurs titres de la noblesse française sont passés entre ses draps: Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, qui sera plus tard l'amante de Voltaire, Charlotte-Aglaé d'Orléans, fille de Philippe d'Orléans, régent de France. Et aussi Jeanne du Barry, la dernière favorite de Louis XV, à l'époque de sa jeunesse demie-mondaine.

Au lieu de baiser tranquillement, il voulut se mêler de politique et se trouva gravement compromis dans la conspiration de Cellamare, qui visait à destituer le régent. Il n'eut la vie sauve que grâce à l'intervention de la fille de ce dernier, qui en échange renonça à l'épouser. Philippe d'Orléans, aurait dit à son sujet: « Si M. de Richelieu avait quatre têtes, j'aurais dans ma poche de quoi les faire couper toutes les quatre. Si seulement il en avait une... »

Pourtant, on ne lit de la part de ses maîtresses que des éloges au sujet de M. de Richelieu. À défaut d'avoir une tête, il avait une langue, dont il se servait fort habilement dit-on. Le Duc de Richelieu était réputé plus grand gamahucheur de France.

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