Je me méfie du libertinage quand il n'est rien d'autre qu'une fuite, une fantaisie de l'aristocratie finissante de l'Ancien Régime, pour oublier la vanité de son existence, tourner le dos à son inutilité sociale et à un pouvoir politique sclérosé mais encore solidement verrouillé.
Je ne suis pas libertin, je suis rousseauiste. du genre à ne croire en rien d'autre qu'en la solitude vertigineuse de l’homme (et de la femme) face à la liberté, sans foi ni loi naturelle ou divine, sans autre engagement ou obligation que ceux qu’il (ou elle) veut bien s’imposer. Et puisque l'individu libre reste un animal social et cherche la compagnie de ses semblables, alors il s’agit bien de trouver la forme d’association « par laquelle chacun, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même, et reste aussi libre qu’auparavant. »
© gaspard_des_nuits@yahoo.fr
Évidemment, c'est sa liberté que j'ai aimé. Son refus de capituler devant l’arbitraire, devant toute règle incapable de démontrer sa légitimité, fût-elle millénaire. Et la rencontrer fut aussi une libération, parce que la liberté est contagieuse, comme l’amour.
Alors en regardant ses fesses, j’ai appris de celle que j'aime, que ce que je croyais juste, mais utopique, était incarné, désirable et aimable, bandant. Franchement bandant.
Voilà un billet qui me plaît - et pas seulement à cause des fesses de la dame (qui les a fort jolies au demeurant).
RépondreSupprimercomme l'éronaute c'est un billet qui me plaît beaucoup et qui résonne
RépondreSupprimeret un billet qui fait du bien,surtout en ce moment
baisers à vous deux
bel éloge de la liberté mon cher... qui me parle
RépondreSupprimerje t'embrasse
Très joli texte (et jolie photo ^^)
RépondreSupprimerVive la liberté !
Très belles déclarations, comme des résonances...
RépondreSupprimerAvez-vous lu Thoreau ?
RépondreSupprimerOui, libre assurément, efface toutes les étiquettes insignifiantes. Et cette nouvelle forme d'association qui ne cesse de se redéfinir, peut-être se passe-t-elle de mots mais se révèle-t-elle ainsi.
Nonobstant, oui jolies fesses !
elle a toujours de très beaux bas, cette dame...a-t-elle une adresse à donner?
RépondreSupprimerC'est très bien dit, et fort joliment illustré !
RépondreSupprimerUn vrai bol d'air du large que de vous lire !
Baisers à vous 2
La Grande prêtresse de l'orgone n'a sûrement été qu'un rappel de ce que tu étais au fond : un homme libre... et c'est sans doute ce qu'elle a aimé : cette intelligence que tu as de l'amour.
RépondreSupprimerQu'elle continue à cultiver tes utopies comme tu cultives les siennes.
Ton billet est profondément émouvant.
Jolie prise... de vue; pour la prise de position, je ne sais pas.
RépondreSupprimerL'éloge de la liberté et son distinguo du libertinage "forcé" est plaisant, mais j'ai quand même des doutes quand au détournement affectif de cette citation du "contrat social". D'ailleurs l'idée même me semble antagoniste: comment peut on contracter avec la liberté? S'il y a liberté il n'y a par définition pas de contrat qui puisse en définir les règles, non?
En ce qui me concerne je préfère l'idée de la recherche d'une certaine forme de communion. Qu'elle soit intellectuelle, affective ou physique, peut importe, mais l'idée que la "vertigineuse solitude de l'homme" ne peut pas se résoudre autrement que par la recherche de l'autre, des autres... ce qui entraîne forcément une certaine forme d'aliénation.
Mais tout ceci n'est sans doute que formulation, l'important est ce que l'on vit, et bravo à vous deux de parvenir à le vivre intensément :)
@ L'Eronaute
RépondreSupprimern'est-ce pas ?
@ dita
qui résonne ?? enfin, tant que tu n'écris pas "qui raisonne" :)
baisers à toi !
@ home
merci, baisers à toi aussi
@ In Virgo Veritas
RépondreSupprimerEt vive Wilhem Reich !
@ matou
décidément... :) merci !
@ petite française
RépondreSupprimerThoreau ? Il y a longtemps, j'avoue ne pas avoir été enthousiasmé, résultat je connais mal. Nonobstant, j'apprécie que la beauté de ses fesses soit reconnue !
@ columbine
écrivez-moi, je vous mettrai en contact ! :)
@ Ambre
merci, baisers aussi !
@ La fille qui a hâte d'être ce soir
RépondreSupprimer:) une révélatrice alors ...
@ photaphil
Nan, je ne parlais pas de libertinage "forcé"... ça n'en serait plus, mais d'une sorte de fuite, de désinvestissement du terrain social et politique, au profit d'une quête effrénée de plaisirs individuels, présentée comme un but en soi...
pour le reste, à savoir, la liberté qui impliquerait par définition une absence de contrat, c'est un débat philosophique ancien... les romains l'avaient résolu clairement, pour eux la liberté ce n'était pas l'absence de loi, mais la possibilité de choisir ses lois... une logique que Rousseau a poussé à fond et qui est celle des tous les philosophes continentaux... mais qui fut contestée pour des raisons d'abord politiques, par les penseurs libéraux anglais puis américains... sans qu'ils ne réussissent jamais à vraiment s'exporter, sauf très récemment...
c'est aussi une idée curieuse que de penser que la recherche de l'autre serait forcément aliénation, parce que si la liberté individuelle, est absolument respectable, il n'en reste pas moins que l'individu seul est toujours insignifiant face à une société de citoyen(ne)s libres... et je crois que ça marche aussi pour les couples... sous certains conditions...
bref tout cela est bien complexe et bien obscur ainsi résumé... faudra en reparler autour d'une bouteille !
non non qui résonne en moi...pour ce qui est de me raisonner, c'est possible aussi. justement j'hésite entre les deux!
RépondreSupprimerbonne journée à toi
baisers
je vous ai écrit, pas de réponse?
RépondreSupprimer