En fait son père était un noble péruvien et sa mère une petite bourgeoise parisienne émigrée en Espagne pendant la Révolution française. Un prêtre réfractaire les avait mariés à Bilbao mais les péripéties de l'époque et la mort prématurée du paternel empêchent l'union d'être régularisée et plongent la petite gosse de riche et sa mère dans d'inextricables difficultés financières.
Un mariage forcé avec un médiocre jaloux et violent - qu'elle finit par fuir mais qui par rancoeur manque de l'assassiner - ainsi que la nécessité pour vivre de s'employer comme ouvrière de filature ou d'imprimerie, lui font découvrir la part miséreuse et injuste de son temps. Sous le nom de Flora Tristan, elle devient militante féministe et socialiste, ce qui n'est pas spécialement bien vu mais qui vaut toujours mieux que de rester une femme battue, humiliée et séquestrée.
Ça me plaît bien à moi cette histoire d'avoir des couilles dans la vie pour espérer un tant soit peu de bonheur pour le meilleur et/ou une vie conforme à ses choix dans un autre genre
RépondreSupprimerdes baisers... mmmm couillus ! sourire
@ home
RépondreSupprimerça fait plaisir de te lire toi ! des baisers oui :-)
Certes, elle en avait, la Paria… mais ce n’est pas pour autant que ses pérégrinations furent bonheur d’un bout à l’autre. Et la liberté qu’elle s’est arrachée toute seule, plus qu’une autre à son époque, n’a fait que l’enfermer dans le « caché », le dissimulé pour ne pas dire dans le mensonge et autres subterfuges.
RépondreSupprimerJe doute de son bonheur au goût tardif.
Et puis… il y a des bonheurs simples, je pense, qui peuvent se passer d’une bonne paire de couilles.
Les limbes peuvent attendre, donc, dans l’autre coin. Comme le paradis, d’ailleurs. Non ?!
@ Anna Hyss
RépondreSupprimerOui. L'une comme l'autre ne l'ont probablement jamais trouvé. Mais ils ne se sont pas contenter de leur sort. Même s'il a fallu mentir, se cacher, prendre un masque, se compromettre. En revanche, les limbes, les limbes, moi j'ai le sentiments qu'elles me cherchent.
Mais.... mais, vous savez les garder à distance, pacifiques.
RépondreSupprimerCe n'est pas Scarbo qui vous glisse à l'oreille sa consolation à loisir, j'imagine.
il n'est pas très loin Scarbo en ce moment, il rode...
RépondreSupprimerMa foi... il vous faut monneyer avec lui...
RépondreSupprimerVous savez comment il finira.